As two friends | suite bowl | Lou

Lou était trempée, elle commençait à avoir froid. Un frisson la parcourut jusqu'à l'échine. Elle se recroquevilla sur elle même.Elle avait besoin d'une présence particuliere. Son frère. Elle n'allait pas bien. Il lui fallait Aaron. Mais il n'était pas là. Son frere était loin ... la France, dit-on. Le sud de la France. Encore plus loin. A cette pensée d'autre larmes vinrent rouler sur ses pauvres joues encore rouge sang. Br^lées presque par la chaleur de l'eau qui avait coulé sur elle. Elle resta aisin plusieurs minutes. Telle une petite fille qu'on venait de détruire. Abusée, Frappée ...

Apres quelques dizaine de minutes, elle se leva. Toujours mouillée, elle se dirigea vers la porte fenêtre. Clic. Ouverture. Lou s'adossa à la bariere de son petit balcon. Vu imprenable sur toute la ville. Crac. Cigarette allumée.
A chaque taffe tirée, une larme perlait sur sa joue. Synchronisation parfaite, douloureuse.
Une autre pensée vint la torturer : Lou était malchanceuse en amour. Les faits venaient à le prouver. Si si. Jamais elle ne pourrait être heureuse. C'était certain.

Une, deux, toirs, quatre. Larmes sur larmes. Taffes sur taffes.
Le vent soufflait. lou allait être malade. Tant pis. Au moins ca lui fera une bonne raison de rester chez elle, dans son lit. Et ne plus jamais en sortir. Jamais.
Mourir.

Lou était partie. Lui restait là. Allongé sur le dos. Sans même prendre la peine de respirer. Juste assez pour continuer à vivre. Comme mort. Le visage blanc comme neige. Les larmes laissant des traces rouges sur ses joues. Comme si elles le brûlaient à chaques passages. Les mains serrées sur un plis de son T-shirt.
Peter serait bien partit à cet instant. Mais il ne pouvait pas la laisser seule. Il partirait au moment où ele ne pourra pas s'en rendre compte. Il ne reviendrait sûrement jamais. Mais ... Enfin, bref ... Il se retournait. Sur le côté, sur le ventre. A nouveau sur le dos. Mais il avait mal. Trop mal. Pour trouver la position dans laquelle il se sentirait mieux.
Il n'avait plus de musique dans la tête. Bizarre ... Il devait allez vraiment mal alors ... Enfin. Il avait juste besoin de ... Son frère. Un de ses frères. LuKas, Jimmy, ou Charly. Pas Dan. Pourquoi ?! C'était pourtant son meilleur ami. Mais en ce moment, il y avait comme un petit bug dans le programme. Ils ne se parlaient preque plus. Même en concert. Ils se contentaient de regards en biet. Que c'était-il passé ?! Peter ne savait pas. Il ne voulait même pas le savoir. Même si ...

La jeune fille éternua. Une fois, deux fois, trois fois. Ca y est malade. Chouette elle pourra rester dans son lit.
Au balcon, Lou y était rester au moins 20 bonnes minutes. Dans ce froid intense qui avait glacé son corps. Elle avait fumait une bonne dixaine de cigarette, en seulement 20 minutes. Bref.
Elle était rentrée. Le corps gelée, les levres violettes meme. Elle apercut Peter. Il allait mal. Tres mal. Et àcause d'elle en plus. Cette pensée lui souleva et arracha son coeur de plus belle. Mal, ils avaient mal tous les deux. la faute à qui ? A on ne sait qui ...
Elle ne pouvait pas le laisser comme ça ... Cela faisait presque une heure qu'ils ne s'étaient pas parler ... pas toucher... rien.
Elle s'approcha de lui. Leurs yeux baignaient dans les larmes. Douleur. Amitié déchue. Amour impossible. Réduit à néant. Comment allaient-ils devoir réagir devant les médias ? Comme simples amis ? Ou devraient-ils se détester à nouveau ? Horrible sensation de doute dans le coeur de la jeune fille qui vint à briser ce silence insoutenable.

"Peter ... si tu veux ... si tu veux rentrer chez toi ... je ... je comprendrais ..."

Larmes, larmes, larmes. C'était affreux d'en venir à dire ça ... C'était trop pour la jeune fille.
Son regard se posa sur le sol. Elle étaitt ridicule. Alors elle se leva sans meme attendre la réponse de ... son ex-petit ami. Lou se dirigea vers sa chambre. Elle ne ferma pas la porte. Elle s'agenouilla juste sur son lit. Comme au départ ...

Ca faisait bientôt une demi heure qu'il était comme ça. Qu'il ne voyait rien d'autre que les larmes dans lesquelles ses yeux flottaient. Qu'il n'entendait rien à part le bruit de la circulation en bas. A part ses battement de coeur. Lent. Trop lent. Qu'il ne ressentait rien. A part peu être l'horrible douleur qu'il avait dans la poitrine et ... Partout enfaite. Il ne se sentait pas la force de rester là. Dans cet appartement. Peter se demandait comment allais réagir les médias en voyant qu'ils ne sont plus ensemble. Comme si les gens s'interressaient de savoir si cette rumeur les avait tués ou non. Pourtant, c'est vrai que les groupies et personnes en tous genre adoraient ce genre de ragot. La débilité est humaine ...
Puis il entendit cette douce voix. Qu'il connaissait par coeur. Il pourrait la reconnaitre dans n'importe quelle condition. Lou O'Neill. Son ex-petite amie. Bizarrement ça lui fit ouvrir les yeux. Voir à nouveau. Et sentir son coeur repartir. Il avala une grande bouffée d'air et regarda la jeune femme.

"Je ... "

Elle était partie. Il n'avait même pas eu le temps de repondre.
Il avait une occasion en or de partir. Maintenant. Et de ne jamais revenir. Laisser Lou seule. Et partir s'isoler lui-même. De se liberer de se mal-être. De cette douleur. Et d'oublier. Enfin ...
Mais il resta là. Ne bougea pas. Comme collé là. Prit dans un piège. Qu'est-ce qui le faisait rester ?! Elle. Bien sûr. Mais pourquoi ?

Lou. Seule. Face à elle même dans sa salle de bain une nouvelle fois. Oui. Apres s'etre posée sur son lit elle s'était relevée pour atteindre une nouvelle fois sa salle de bain personelle. Une fois à l'interieure, la porte ouverte cette fois-ci, elle attrapa son tube de rouge à lèvres flamboyant et en appliqua une bonne couche sur ses lèvres : àa, cela voulait dire qu'elle était de nouveau célibataire. Etrange petite habitude, mais efficace. En couple, elle n'en mettait jamais. Or là elle se retrouvait de nouveau seule.
Lou ne cessait de fixer son reflet dans le miroir. Celles-ci vinrent mouiller les lèvres rouges sang de la jeune fille.
Elle retourna dans sa chambre et se dirigea vers son placard. Elle accéda à l'etagere "interdite". Lou attrapa une boite. Sorte de boite à secret. Meme April ne l'avait jamais ouverte. Elle en sortit une photo. LA photo interdite qu'elle n'avait jamais montré à personne. Personne n'avait su qu'elle était aller à ce genre de soirée. Elle y était allez incognito, personne ne l'avait reconnu. Elle avait critiqué, beaucoup critiquer. Mais elle avait au fond d'elle, adoré ce spectacle absolument fascinant. Lou n'avait pris qu'une seule et unique photo un souvenir.
Cette photo ... elle l'aimait tant.
Alors elle la regarda encore une fois ...
Larmes.Larmes. Larmes ...

Cette photo, c'était celle-là ...

Peter était assis à présent. Sur un canapé froid. Très froid. Sa peau frissonait et il attendait quelque chose. Il ne savait pas quoi. Peut-être que Lou revienne. Mais elle ne reviendra pas. Jamais. Si ça se trouve elle croyait qu'il était déjà partit. Mais non. Il voulait rester près d'elle. Juste ce soir.
Les larmes coulaient encore le long de son visage. Elle le brûlait de plus en plus. Il devait partir. Lui en avait envie. Lou sûrement aussi. Ca lui manquait terriblement de ne plus poser ses lèvres contre celle de Lou. Mais il ne devait pas le faire. Ca serait trop douloureux pour l'un comme pour l'autre.
Cette fois-ci. Peter se decida vraiment. Il ne reculerait pas. Il dirait à Lou tout simplement qu'il part et qu'il ne reviendra jamais. Enfin de cet appartement. Il aurait bien aimé quitter la ville mais sa carrière et les autres garçons ... Enfin, il ne pourrait pas partir. Et de toutes façons cette ville, c'est celle qu'il a toujours connue alors pourquoi la quitter ?! Il se dirigea vers la porte de la pièce ou se trouvait Lou. Sa chambre. Il s'était passé tellement de chose dans cette chambre. Pour Pete' c'était une horreur d'y retourner. Mais bon ... Il se retrouva au seuil de cette pièce. Il faisait chaud. Trop ...

"Lou ... Je ... Je ... "

Il posa son regard - enfin - sur la jeune femme et ... Apparement il la dérangeait. Elle état en train de regarder un photo. De qui ? De quoi ? Peut-importe. Peter se sentait gené et recula d'un pas.

"Désolé ... Je voulais te demander si ... Enfin ... Si je peux occuper ton canapé cette nuit. Je veux pas rentrer chez moi ... "

Et bah voila. C'était pas si compliqué que ça. Sauf que maintenant il allait être obligé de dormir ici. Il se sentit devenir écarlate. Never mind. De toutes façons il faisait noir donc elle ne le verrait sûrement pas.
Il était droit comme un piquet. Ne bougeait pas. Ou presque pas. Juste un mouvement perpetuel de son pied. Il se mordillait la lèvre. Se retenait de partir en courant. Ou de sauter par la fenêtre. Finalement il attendait juste une réponse. Tout en s'insultant intérieurement.

Elle la fixait ctte photo. Lou. Attentive. Au moindre petit détail. Peter parfait. Et Dan ...
Elle était dans ses pensées. La petite Lou. Quand une voix bien plus que familiere vint la surprendre. Peter. voix reconnaissable, indentifiable parmis des milliers d'autres. Peter Davies. Celui qu'elle avait aimé et avec qui ...

"Tu es ici chez toi Peter ... tu es ici chez toi ..."
répéta-t-elle dans le vide.

Oui. Parce que meme s'ils n'étaient plus ensembles, Peter pouvait toujours considérer cet appartement comme le sien.
Alors, il pouvait passer la nuit, la vie entiere meme, s'il le fallait, sur ce canapé noir.
Puis, Lou vint à réfléchir.

"Attends j'vais t'changer les draps ... "

Elle les avait mouillé et oui.
Lou se leva, laissant glisser la photo sur le sol moqueté. Pff. Peu importe que Peter voit cette photo.
Elle attrapa de nouveau drap et alla les installé sur le canapé.

"Oh et heu ... si tu veux ... enfin si tu préfère un lit ... j'en ai .."

Un ou deux lits d'amis pas plus. Et oui. Peter n'était plus qu'un ami. Lui proposé de dormir avec elle aurait été incongru. Trop même. Elle n'osait plus regarder Peter dans les yeux. Dur. trop dur. Peter, était là en temps qu'ami. Comme dans cette ruelle. non. Pire que dans cette ruelle. Ami écorchés vif en plein coeur par un amour véritablement impossible.

Trop dure la vie. trop dure ...

Peter regarda Lou passer à côté de lui. Aucun regard. Aucun contact. Juste quelques paroles irréfléchies sur une voix monotone. Pourquoi, fallait-il qu’il reste ici ?! Enfin … Des petites hésitations ; il ouvrit la bouche à plusieurs reprises. Mais rien, nada, que dalle … Il ne bougea même pas. La photo restée sur le sol attirait son attention. Mais bon. Vu que comme tout le monde que Peter Davies est un parfait gentlemen et reste toujours poli, il n’entrerait pas dans cette pièce et n’irait encore moins voir cette photo sûrement personnelle.
Puis il posa son regard sur le lit de son ex-petite amie. Hààn. Horrible douleur qui traverse sa poitrine. Le souffle coupé et encore envie de pleurer. Non, pas de pleurer finalement. Juste de partir. Loin, très loin, toujours plus loin, encore plus loin.
Peter quitta du regard touts objets passibles de lui rappelé le moindre petit fragment de souvenir heureux. Une douleur assez pesante, mais bon … Et voila que maintenant ses yeux châtains se posèrent sur Lou. Et dire qu’elle souffrait à cause de lui. Lui, un monstre. Un bourreau des cœurs impardonnable. Voila tout.
Peter se décida enfin à bouger. Il enleva ses deux mains de ses poches de jeans et se dirigea vers le canapé. Et Lou ...
Arrivé à sa hauteur, il posa sa main sur celle de Lou. Juste pour lui faire signe d’arrêter. De toute façon, il se débrouillerait bien seul … Mais, un grand frisson lui déchira la peau. Du haut de la moelle épinière juste aux bas des chevilles. Et il retira sa main. Précipitamment. Gêné. Enfin … Pas que ça le dérangeait d’avoir le moindre contact physique avec la jeune femme. Mais … Ca faisait tellement mal à chaque fois.

" Te déranges surtout pas pour moi, Lou. "

Il n’en valait franchement pas la peine.

Quand Peter, eu le courage d'attraper la main de Lou, celle-ci ne s'en défit pas. Même si un frisson vint faire ressurgir une douleur profonde, encrée, au plus profond d'elle même.
Alors, le jeune homme, surement parcourut par ce même frisson, retira promptement sa main de celle de la jeune fille. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, une douleur encore plus intense souleva le coeur de cette derniere. En effet, cette premiere douleur s'était en réalité, convertie en une douceur extrême. Mais visiblement pas pour le jeune garçon. Dommage.
Lou, petite Louise, posa son regard sur celui de Peter. Doux déchirement de coeur.
Et puis, un son. De sa propre voix. Boule dans la gorge.

"Tu n'me déranges pas Peter ... Vraiment ..."

Sur ces doux mots, elle finit son petit ménage de 'lit' et retourna dans sa chambre. Elle ne ferma pas la porte non. En fait, elle aurait voulu veiller sur Peter, toute la nuit. Tel un ange. Ange Louise veillera sur le petit garçon Peter. Toute sa vie.
La jeune flle se posa sur son lit. Sa tête vide. Son coeur ayant cessé de battre. Ses mains presque tremblantes. Elle avait froid la petite Lou.
La jeune fille, décida de ne pas dormir de la nuit. Oui, elle resterai là. Assise. Veillant à ce que Peter s'endorme bien. Qu'il ne fasse pas de bêtise. Telle une mère veillerait sur son anfant. Son protégé. Son amour ...

Peter se retrouva seul. Face à un lui qu'il ne pouvait plus supporter. Il sortit sur le balcon sans bien sûr avoir comme idée de sauter par dessus la rambarde. Juste pour respirer. Sous les millions voire milliard de petites étoiles qui dessinaient le ciel. Pour pouvoir enfin s'envoler. Mais il ne resta pas longtemps. Trop peur de faire une bêtise. A nouveau ... Il resta d'abord debout dans le salon ne sachant que faire. Ne sachant que penser. Qu'est ce qu'il aurait bien pu faire de toute façon ? A part ... Se diriger sans vraiment réfléchir vers la chambre où se trouvait Lou ...

"Lou ... "

Elle était là assise sur son lit. Lui tremblait de tout son corps. Il l'aimait tellement. Peut-être trop. Mais impossible. Non, il devait en finir avec tout ça ou il ne tiendrait pas. Et se fut repartit pour un tour. Les larmes coulèrent à flots sur son visage. Ses cordes vocales se nouaient de plus en plus révélant une douleur au plus profond de lui. Il resta que quelques secondes dans l'encadrement de la porte. Ne regarda même plus Louise dans les yeux. Se contenta de se jeter dans ses bras. De la serrer de toutes ses forces et de ne plus la lâcher. Comme s'il s'était passé quelques choses; qu'elle, ne savait pas. Mais rien. Non, il ne la lâcherait pas. Jamais. Qu'elle le veuille ou non. Il plaça sa tête dans le creux de l'épaule de la jeune fille. Agenouillé en face d'elle. Il ne voulait plus rien entendre. Ni parler. Juste rester comme ça. Et puis partir ...

Cela faisait déjà un petit moment que Lou était assise sur son lit. Elle avait vu Peter se déplacé vers le balcon. Elle le surveilla. Pff, qu'est-ce qu'elle pensait ? Peter n'allait pas se jetter du haut du 4eme étage tout de même. Ses yeux se fermèrent. Et puis elle entendit une voix faible prononcer son nom. Ses yeux se réouvrirent. Peter. Tremblant. Pleurant. Qu'avait-elle fait de lui ?
Lou était toujours assise. Et puis le jeune homme vint à se jeter dans ses bras. Lou le serra très fort. Aussi fort qu'elle le pouvait. Peter allait mal à cause d'elle. Il semblait ne pas se remettre de cette rupture. C'est alors d'une voix posée et incroyablement calme, que Lou murmura, au creux de l'oreille de Peter :

"Peter ... Je sais que c'est dur mais ... Nous deux c'est ... c'est pas possible ... c'est pour ça qu'on en est venu à rompre mais .... Peter, il faut que tu sache que je ne regrette rien. J'ai passé de merveilleux moments avec toi. Tu m'as ouvert les yeux. Tu m'as appris beaucoup de chose ... Peter ... Faut être fort ... Sinon, on va jamais y arriver ... D'accord ? Peter, promet-le moi ... Peter ..."

Voix douce et presque effacée. Lou lui avait tout dis. Telle une mère réconfortant son enfant. Ses lèvres rencontrèrent une toute dernière fois les siennes. Sa langue attrapant celle du jeune homme. Une toute derniere fois. baiser d'adieu, d'un amour impossible.
C'est ainsi qu'elle prit Peter, encore tremblant et l'emmena, dans son lit. Elle le recouvra de la couette. Oui oui, elle le bordait. Une main passa sur le doux visage de Peter.

"Je serai toujours là pour toi Peter ..."

Il fallait qu'il le sache. C'était important pour elle. Ils avaient vécus trop de choses ensemble, pour ce quitter ainsi. Tout allait redevenir comme avant, mais ils ne se détesteraient pas. Plus jamais.
Lou avait conscience qu'ils allaient devoir affronter la presse. Les nouvelles rumeurs.
"Peter Davies et Lou O'Neill, nouvelles victime d'un amour impossible voire ridicule". C'était un des titres qu'elle avait pu lire. Affreusement douloureux.
Ce combat contre la douleur était loin d'être terminé. Mais il fallait qu'ils l'affrontent, ensemble et forts ....

Un petit garçon tellement bien dans les bras de cette si belle jeune femme. Il se laissait faire. Avait toute confiance en Lou. Se sentait presque intouchable et immortel. Alors il la serra encore plus fort. Pour qu'elle ne le lâche pas. Qu'elle ne l'abandonne pas. Pour ne pas que cette horrible souffrance revienne à nouveau. Rester invulnérable; l'espace au moins d'une petite seconde. Encore une seconde.
La jeune femme lui prononça quelques mots dans l'oreille. Collant sa peau à celle de Pete'. Lui, profita de chaque petit son qui sortait des cordes vocales de Lou. Elle avait une telle assurance quand elle lui parlait. C'était peut-être pour ça qu'il ne s'éloignait pas d'elle. Des mots blessants, douloureux, mais à la fois tellement beaux, touchants, sincères et réconfortants. Pour il se fit, une nouvelle fois, prendre son coeur autant que ses lèvres en otage. Peter et elle s'embrassait sans l'avoir pourtant planifié. Les yeux fermés, il profita de ce magnifique 'dernier' baiser. Oui, il le savait. C'était le dernier. 'Le' baiser d'adieu. Enfin adieu entre guillemets. Vu qu'ils n'avaient apparemment pas l'intention de se laisser s'éloigner l'un de l'autre. Suite à ce baiser. Aucun des deux jeunes ne prie peur. Comme à chaque fois, dans leurs rencontres précédentes. Il faut dire que ce n'était pas la même circonstance. Mais tout était tellement facile avant.

" Je l'promets ... "

Un enfant. Triste et amoureux. Avec sa maman pour le réconforter dans cette dure épreuve. Et lui. Peter Davies. Se blottissant contre elle. Louise. Sans aucun tabou. Juste pour être en contact avec elle. Ne la voyant plus comme pour son 'ex' petite amie. Mais comme une simple amie. Tout le monde à besoin de ses amies dans les moments difficiles. Puis, il ferma les yeux ...

Lui, dans ses bras. Elle, dans les siens. Amour impossbile et amitié consolidée. Avenir indicible et passé douloureux. Eux. Une histoire. triste mais belle. Douloureuse mais enrichississante.

"Tu es un ange ... "

Les yeux clos. Une phrase prononcée à demi-mot. Un coeur un peu plus léger. Mais bercé par de nombreuses larmes.
Fallait-il oublier ? Parler ?
Lou avait une envie folle de parler avec Dan. De tout lui dire. Lui, son confident, son âme-soeur, son évidence. Une envie de se blottir dans ses bras. Et parallèlement, une envie de tout oublier et de tout recommencer avec Peter. Reprendre depuis le début. Au moins juste une fois. Pour voir. Pour essayer. Comme ça. Retourner à ces baisers interminables et savoureux. A ces gestes tendres et pleins de désirs. a tout ça. Mais. Impossible. Dur retour à la réalité. Trop dur.

Eux. Un jeune homme. Une jeune femme. Brisés par un amour difficile, impossible. Rassurés par une éternelle amitié. Eux. Entrelacés. Encore une fois. A jamais.

Peut-être qu'ils n'étaient fait que pour cette amitié. Interminable. Pas d'amour possible entre eux pour l'instant. Pas encore en tout cas. Peut-être dans une autre vie ... Sûrement pas. Leur amitié était beaucoup plus importante pour Peter. A ses yeux leur amour ne vallait pas la peine d'exister à côté de leur amitié pas si vieille que ça. Il ne voullait pas perdre Lou. Pour rien au monde. Rien, absolument rien.
Il ne dormait pas. Avait juste les yeux fermés. Pour pouvoir écouter chaques petits sons en détail. La respiration de Lou en particulier. Irrégulière. Sûrmement comme la sienne. Enfin, peut-être pas.
Il aurait dû sauter par cette fenêtre finalement. Ca lui aurait éviter de vivre tout ça. Enfin il aurait eu l'air malin, s'il se serait loupé. Après tout le quatrième étage c'est pas super haut. Il serrait tomber dans le coma ... Aurait souffert pendant des jours. Peut-être des mois. Et finirait finalement paralysé.
Il était très bien dans ce lit ... A côté de la fille qu'il aimait tant. Et qu'il détestait presque autant. Alors il continuait à faire semblant de dormir en attendant que la jeune femme s'endorme. Et qu'il puisse enfin partir. Le temps d'un dernier baiser ...

Lou se sentait mal. Flash back. Cette nuit passée. Eux, dans ce même lit. Avec tant de plaisir. S'offrant l'un à l'autre. Trop dur. Souvenir douloureux. Pourtant elle restait là. Avec Peter. L'un contre l'autre. Une larme puis deux. Silencieuse. Elle ne voulait pas que Peter la voit comme ça. Elle finit tout de même, par fermer les yeux et s'endormir, dans le creux des bras de Peter. Petite fille et son prince charmant.
Amis. Amis. Simples amis.
Mais qu'allaient-ils devenir bon sang ? Allaient-ils s'ignorer pendant un certain temps ? Allaient-ils rire ensemble ? Allaient-ils ne plus se parler ?
Tout ceci était absolument indicible. Rancoeur. Douleur. Haine. Tous ces sentiments refaisaient lentement surface.

La jeune fille était endormie dans les bras de Peter. Pauvre de lui. La situation devait être absolument inssuportable. Allait-il partir ? Ou s'endormir bien gentiment aux côtés de celle qu'il avait tant aimé ? A lui de voir.

La photo que contemplait Lou, trônait toujours sur le lit. Qu'allait-elle en faire ? La brûlée ? Pauvre Dan, c'était pas de sa faute.
non, elle allait simplement la ranger puis peut-être l'oublier ...
C'est ce qui lui restait de mieux à faire.
Petite Louise ....

Non, Peter ne dormait pas. Il avait les yeux fermés. Juste. Il écoutait ce qu'il se passait autour de lui. Collé contre Lou. Elle dormant dans le creux de son bras. Lui restant là, à veiller sur elle. Tel un ange gardien. Il n'avait pas sommeil. Trop peur de se reveiller avec elle, une nouvelle fois, à ses côtés. Alors il se contentait d'observer la respiration douce et rapide de la jeune femme.
Il essayait de ne pas penser à leur première rencontre sur ce lit. Trop douloureux. Il voulait partir. Mais ne pouvait pas. La folie l'emporte une nouvelle fois sur la raison, on dirait.

Le silence qui s'était imposé sur la première ambiance malancolique installée dès leur arrivée dans l'appartement, était lourd à porter. Peter avait posé sa main libre sur la hanche de Lou et avait laissé l'autre bras à celle-ci. Le contact qu'ils avaient à cet instant-là aurait pu laisser croire qu'ils étaient toujours ensemble. Amoureux.

Voilà. Peter s'était décidé. Il prit la tête de Lou délicatement et retira son bras. Après avoir reposé la tête de celle-ci sur l'oreiller. Peter se leva d'un pas décidé. Il était debout dans la chambre de Lou. Contourna le lit de la guitariste pour arriver face à elle. Et effleura ses lèvres comme la première fois. En ne pensant pas que s'était cette fois la dernière.

Il aurait voulu laissé un petit "je t'aime" planner dans cette pièce en sachant qu'elle le retrouverait le lendemain. Mais la peur qu'elle se reveille et qu'elle lui demande où il comptait aller le fit juste bouger ses lèvres. Ne laissant aucun son sortir.
Ce n'est pas des larmes qui envahir son visage. Mais un sourire. Oui, il l'aimait. Elle. Une amie. Rien de plus. Rien de moins. Ca lui suffisait emplement. Alors, il souria. A cette jeune princesse endormie.

Peter se redressa et regarda par la fenêtre. Il voyait juste quelques étoiles et des immeubles entre autres. Il mit ses mains des ses poches de jeans et sortit de la chambre. Puis de l'appartement. Et enfin de l'immeuble. Laissant cette jeune princesse sur un lit pourtant vide ...

Un princesse aux cheveux d'or, endormie sur son lit, totalement vide ... Seule. Princesse Louise, abandonnée par son prince charmant Peter. Lui.
Il était partit. Ne lui laissant qu'un simple petit baiser. Ses lèvres délicates sur les siennes. Elle ne s'était pas réveillé la princesse. Elle avait juste sourit. Inconsciemment. Apres ce simple effleurage. oui, un sourire. Beau, mignon, petit. Sourire d'enfant presque. Qui rêve d'un monde merveilleux.
Celui de Louise ? Elle, ses amis, sa famille, la musique ... et Peter ...

C'est le froid qui la reveilla. Une abscence à vrai dire. celle de Peter. Quand elle ouvrit les yeux ... il n'était plus là. Elle ne lui en voulut pas. Non, bien au contraire. Il avait eu le choix, et avait surement fait le bon. Courageux ce prince.

Alors, ele se dirigea dans son salon. Porte fenêtre.
Ses yeux glissèrent le long de la grande rue qui trônait au pas de son immeuble, prestigieux. Une silhouette. Féminisé. Seule dans la nuit. Lui. Peter.
Un sourire sur les lèvres de la jeune fille.
Comme par une symbiose extraordinaire, elle aussi lacha un petit 'je t'aime'. Inaudible. Mais elle ne pouvait pas faire autrement que de l'aimer. Ce jeune .... Après tout, il avait vécu beaucoup de chose ensemble. Et ça, personne ne pouvait le nier.

Minuit et quart. Une cigarette, un café et au lit.
Finalement, elle commençait à avoir sommeil, cette petite princesse ...

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